Déjà reconnaître ce besoin comme étant noble est important dans nos sociétés judéo-chrétienne.
Après il faut voir combien cela peut être un moyen de décharger notre émotionnel, surtout chez les hommes. Dans le cadre d’une sexualité mature, on veillera à gérer son émotionnel en dehors du coït, ou en tout cas à ne pas se servir spécifiquement de celui ci pour se décharger. Le rapport n’en sera que plus délicieux, avec des notes qui parlent mieux à l’âme.
Le coeur-esprit lui, est tout empreint des traumas affectifs rencontrés au cours de la vie. Il teinte notre réel comme des verres colorés nous changent le regard. Si les verres sont assombris par des peurs d’événements passées, le rapport sexuel prendra cette couleur… Le coït peut être un moyen de travailler sur ces peurs, mais il faut avoir un partenaire capable de les accueillir, à défaut une tierce personne est nécessaire pour nous accompagner dans la guérison de traumas.
Engager le corps et l’esprit de manière synchrone et synergique demande une gestion du cœur et du sexe, comme la pédale et l’accélérateur (excusez l’image peu « sexy », mais efficace :). Sauf que les commandes sont inversées chez le masculin et le féminin faisant la rencontre amoureuse parfois un exercice de haute voltige ! Le masculin doit souvent dompter (freiner, oui, oui!) le corps et accélérer le cœur (On appel cela les préliminaires ! ). Le féminin doit souvent plutôt dompter le cœur (l’ouvrir au-delà des blessures, lâcher prise au-delà des injonctions internes) et accélérer le corps (rentrer dans le désir et la sensation).
Quand l’eau (féminin) se fait réchauffer par le Feu (masculin) la transformation alchimique s’opère en essence divine !
Joyeuse pratique alchimique à vous !